Les gestion électronique des documents RH est une des tendances 2019. Voici en avant-première les résultats de notre 8ème Enquête sur la Gouvernance des informations numériques 2019, spécial RH.
Les directions des ressources humaines s’emparent de la gestion électronique de documents. Quelles sont leurs motivations : en 1er lieu “l’organisation et le partage de l’information et des connaissances” pour 85% de nos répondants. Et pour quelle raison ? 75% des répondants veulent “gagner en efficacité”, que ce soit pour optimiser les processus, fluidifier la communication, ou collaborer au niveau documentaire. Cette préoccupation est en constante évolution depuis plusieurs années, et atteint un record cette année.
Dématérialiser les documents RH… parmi les 3 projets prioritaires 2019 sur 15 proposés
Légende : extrait des 6 premières priorités 2019. Le choix total porte sur 15 items, tous les autres items étant sous la barre des 50%.
L’accent mis sur les collaborateurs
La Ged RH peut concerner plusieurs types de processus : le recrutement, l’intégration des nouveaux salariés, la gestion de la formation, etc. Mais l’accent est mis dans les projets en cours sur la dématérialisation des relations entre la Direction des Ressources Humaines et les collaborateurs de l’entreprise. Que ce soit pour leur remettre des documents sous forme dématérialisée comme les fiches de paie, la signature de contrats de travail à distance (bien pratique pour les collaborateurs qui ne sont pas dans les mêmes locaux que la DRH), la mise à jour des informations par les salariés eux-mêmes, tout est fait pour fluidifier ces processus, gagner en rapidité de traitement, et offrir un accès dématérialisé et individualisé à chaque collaborateur
Près de 60% des organisations sont engagées dans le Ged RH !
La Ged RH est en cours dans 59% des organisations, contre seulement 50% des organisations l’an dernier, soit une progression de 9 points. 23% des organisations ont déjà réalisé leur projet, 22% l’ont engagé, et 14% l’envisagent à court terme.
A noter que concernant le type de solutions retenues par les entreprises, il s’agit majoritairement de solutions propriétaires. Les développements internes n’ont été choisis que par 11% des entreprises, et l’open source par 8%.
Louise Guerre
Directrice SerdaLab