Trois fois oui !
D'abord parce que dans un contexte d'archivage qui est soit à vocation probatoire, soit à vocation de préservation dans le temps, le flux de versement est à tracer et enregistrer dans le double objectif de relever et traiter les erreurs et d'archiver les métadonnées du flux d'entrée des données en archivage. A noter que le modèle OAIS comme les exigences de la norme NF Z 42-013 / ISO14641 flèchent ce point en particulier.
Ensuite parce que vous déployez des GED collaboratives (Alfresco, Mfile, SharePoint, etc.) et que dans ce cadre vous avez besoin de les purger à un moment ou un autre soit car les données sont trop volumétriques pour être conservées indéfiniment ou soit car l'application du RGPD oblige directement de purger des données et documents porteurs de données à caractère personnel et qui sont encore d'utilité réglementaire, soit encore parce que vous souhaitez réduire le risque de perte d'intégrité par exemple. Du coup, la réponse est le développement d'un connecteur bijectif. Il concerne le transfert en archivage et comprend également le flux de retour nommé "acquittement". Cet acquittement est alors enregistré dans la GED collaborative et apparaît dans l'IHM utilisateur en tant qu'objet "archived".
Ce signalement pour l'utilisateur est un marqueur qui explicite que l'accès à la donnée ou au document dont il a besoin est soumis à un protocole spécifiquement appliqué à l'accès aux données et documents archivés. Ce sont ces règles particulières qui en général limitent les droits d'accès et nécessitent des validations des archivistes ou des délégations formalisées pour les accès.
Quoi qu'il en soit, l'acquittement est un sujet à traiter dans le cadre des flux entre les GED de quelque nature qu'elles soient et le (ou les) système(s) d'archivage électronique !